Thor

Chapitre I : Les barbares.

Dans une époque sombre et lointaine, la terreur de la guerre et l’insécurité perpétuelle était le lot quotidien de nombreux villages. Thomas, un jeune garçon de 16 ans vivait dans l’un d’eux. Chaque jour, il aidait son père au travail de la terre, sa famille était très pauvre comme la plupart des gens de son village.
Chaque année, un chef barbare et ses hommes, le clan des « loups gris » venait récolter les « tribus » sous forme d’argent essentiellement et prenait une grande partie de nourriture dans le grenier afin de nourrir ses troupes. Il restait si peu de nourriture après leur passage et si peu de moyens financiers que beaucoup mourrait de faim. Seul les plus résistants, c’est-à-dire les plus jeunes arrivaient à survivre.

Hélas, comme toute heure sombre, il arriva que l’année avait été très mauvaise et les cultures avaient beaucoup souffert du mauvais temps. Le grenier était presque vide et cela n’allait pas empêcher le clan des loups gris de réclamer leur dû. La frayeur pouvait être palpable chez chaque villageois, la fin du mois annonçait leur venue et l’attente de les voir dans l’horizon provoquait des peurs frénétiques. Ce jour arriva, Thomas s’arrêta de marcher et baissa la tête pour marquer sa soumission devant le chef barbare et le reste des villageois en fit de même. Le chef parla d’un air glacial :


Le chef du village prit alors son courage à deux mains. Il lui raconta la saison catastrophique et de son effet destructeur au sein de leurs exploitations, ainsi, les villageois ne pouvaient lui donner satisfaction.
Avec une grande stupéfaction, le chef barbare s’est mis à sourire, un sourire assez sournois. Thomas voyait toute la scène, mais il ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait.
Alors, le chef barbare se mit à se tourner vers ses hommes et à leur tour, sourirent de ce même sourire mystérieux. Le silence du clan faisait apparaître de nombreuses interrogations chez les villageois, qui ne comprenaient pas cette attitude. Finalement, le clan se mire à rire, d’un rire très expressif et tous dégainèrent leurs épées et le chef barbare prit la parole :


Le chef barbare, en baissant son épée, ordonna à ses hommes de se lancer contre les villageois. Tous poussèrent des cris de terreur et de désespoirs. Les villageois n’avaient aucune chance, ce n’était que des paysans. Le Clan ne faisait pas de différence et commençait à tuer : hommes, femmes et enfants sans scrupule.


Thomas n’était à l’abri nulle part et en un regard, il aperçu son père se faire lâchement exécuté dans le dos, sa mère n’était pas loin et devant le spectacle de son mari, elle se mit à crier de douleur ; le chef barbare eut un grand plaisir de la tuer elle aussi.
Effrayé par cette vision de terreur, Thomas ne pouvait plus bouger mais quand il vit que le chef barbare le regardait avec ce sourire angoissant, il comprit que ce serait son tour.

Chapitre II : Vivre ou mourir.

La terreur dans le regard de Thomas faisait sourire le barbare. Thomas était paralysé et son souffle s’accélérait pendant que le meurtrier de ces parents savourait l’instant. Cet homme était une bête assoiffée de sang et prenait un malin plaisir à le regarder.


Finalement, l’assassin se décida à bouger et vint vers lui. Alors que cet homme sanguinaire n’était plus qu’à quelques mètres de lui, le chef du village muni d’une fourche l’attaqua. Il ne fit pas grande impression puisqu’il fut rapidement désarmé. Le barbare mit alors la lame de son épée sous sa gorge. Des sueurs froides coulaient sur le visage du pauvre homme alors qu’il attendait sa mise à mort. Thomas voulait l’aider mais il était comme pétrifié, comme si ces muscles étaient engourdis après à long travail de labeur. Après quelques secondes d’attente, le barbare se décida d’en finir. Le chef du village comprit immédiatement que c’était la fin et ferma les yeux. Le barbare le décapita d’un coup sec.

Cette vision fit finalement réagir Thomas et décida de s’éloigner le plus vite possible de ce cauchemar sans se retourner. Thomas se retrouva en plein milieu du génocide, la terre était rouge et de nombreuses flaques de sang s’étaient formées. Il entendait des hurlements et des gémissements tout autour de lui. Mais, il voulait survivre et se persuada qu’il ne pouvait rien faire pour les villageois. Avançant, il passa devant des corps inanimés, des blessés et des gens qui le supplié de les aider.

La forêt n’était pas très loin, il conclut que ce serait facile de s’y cacher et il coura donc vers sa direction. Le guerrier barbare voyait Thomas comme une proie à chasser. Le guerrier prit alors sa monture et poursuivit Thomas. Le garçon entendit des bruits de sabot s’approcher et regarda derrière lui tout en continuant de courir. Une angoisse soudaine le frappa, la forêt était encore loin alors que l’assassin était quant à lui tout proche.

Chapitre III : Survivre.

Les hennissements de la monture ne faisaient aucun doute, le barbare n’était plus qu’à quelques mètres de lui. Dans la poursuite, l’odieux barbare leva son épée pour trancher à vif. Thomas fut pris de panique, il ne savait pas quoi faire devant la menace imminente. Tandis que le barbare se rapprochait, Thomas commençait à manquer de souffle. Alors que les bruits des sabots résonnaient dans la tête du jeune homme, le barbare était finalement près à assouvir sa soif de sang.

Thomas finit par trébucher tant la fatigue était intense. Heureusement, puisque le barbare s’était servi de son épée à ce moment et avait manqué de peu de le toucher. Mort de fatigue, il leva la tête et vit que le guerrier sanguinaire était près à renouveler l’attaque.

Même à bout de souffle, Thomas voulait survivre et trouva la force suffisante pour se lever. Le barbare était proche et Thomas ne pouvait échapper à son gourou. Quand soudainement, le cheval se mit à trébucher et fit tomber le barbare à terre. Il fixa le guerrier qui était au sol pendant quelques secondes. Puis Thomas décida d’aller vers lui.

Il était à présent tout proche de celui-ci et s’approcha de nouveau afin d’être à un mètre de lui. Le barbare n’avait pas l’air de donner signe de vie et Thomas, pris de curiosité, s’approcha encore.

Stupeur ! Le guerrier respirait encore et ouvrit les yeux.

Thomas pris l’épée à terre et le blessa au visage. Le barbare était fou de rage et criait ! Par ces cris, Thomas eut peur que d’autres barbares se mettent en route pour le tuer. Alors il garda l’épée et arracha l’étui sur son dos. Celui-ci criait de plus bel. Il fallait à présent vite s’éloigner et il recommença à courir en direction de la forêt. Le barbare hurla :



Le chef barbare avait vu toute la scène mais laissa Thomas s’échapper vers la forêt.
Il continuait à sourire, ce fut un agréable divertissement pour lui de voir tout ce qui s’était passé.

Chapitre IV : L’instinct de survie.

Thomas est finalement arrivé à l’entrée de la forêt. Il entendait au loin les cris du barbare et par peur, il ne voulait plus se retourner. Dans sa course, Thomas voulait tout oublier : le massacre des villageois, de ses parents, la course-poursuite avec le barbare... , mais il n'y arrivait pas. Comment le pourrait-il après tout ?

Les cris du barbare s’éloignaient au fur et à mesure de son avancée dans la forêt ; puis il s’arrêta net d’épuisement. Alors qu’il essaya de reprendre son souffle, Thomas sentit qu'il avait besoin de manger.

Ainsi, il se mit à regarder la forêt. La lumière était merveilleuse ; les branchages des arbres faisaient en sorte que peu de lumière arrivait au sol mais les rayons sur les branches diffusaient de grandes traînées de lueurs majestueuses, c’était magnifique.




Thomas remarqua soudainement que le temps était en train de changer et qu’il allait bientôt pleuvoir. Il devait très vite trouver un endroit où il serait au sec et ou il pourrait passer la nuit.

Alors, il essaya d’oublier sa faim et partit à la recherche d’un tel endroit. Alors qu'il avançait dans les profondeurs de la forêt, il aperçu un lièvre. Il se demanda comment il pourrait le chasser. Il n’avait aucune expérience en la matière, son père devait lui apprendre à chasser dans les jours avenirs.

Il avait en sa possession l’épée du barbare, Il voulait s’en servir pour tuer le lièvre alors il s’approcha lentement vers sa direction. Il essaya tout en avançant de faire le moins de bruits possibles afin d’éviter d’effrayé l’animal.

L’animal fixait Thomas et restait immobile tel une statue. Quand il fut assez près, il s’arrêta brusquement d’avancer. Il leva son épée très lentement et lorsqu’il fut prêt, il pleura. Il revoyait dans sa tête les villageois se faire assassiner et ses parents…, ses parents qu’il ne reverra plus jamais…, il pensa alors à son acte prochain et celui des barbares. Il se dit alors qu’il les vengerait et il devait tuer cet animal afin que sa vengeance puisse se réaliser.

Il n’avait jamais tué. Il était effrayé de le faire et en toute logique, il était obligé s’il voulait continuer à vivre.

Chapitre V : La grotte.

Le cœur de Thomas était rapide mais il devait garder sa concentration. Une larme coulait sur sa joue doucement mais sûrement. Alors il eu l’idée que lorsque cette larme ne toucherait plus son visage, ce serait le moment de frapper. Il essayait de contrôler ses inspirations pour que, à l’instant précis, il ne rate pas sa cible.

C’était le moment, il fallait garder ses yeux ouverts jusqu’au bout afin de garder toutes ces chances contre l’animal. Il baissa rapidement son épée et le tua, il y avait énormément de sang. En le voyant, Thomas fit ressurgir dans sa tête toutes les atrocités dont il avait été témoin. Sa haine était grande, il prit sans vergogne l’animal et repris sa route vers un abri.

Sur son chemin, Thomas réfléchissait, il fallait qu’il apprenne à se battre et qu’il devienne un guerrier assez fort pour éliminer tous les barbares responsables du massacre. Mais il ne savait pas comment et par quel intermédiaire il devait passer.

En marchant, il vit finalement une grotte au loin. Il en prit tout de suite la direction. Alors, qu’il n’était qu’à quelques mètres de celle-ci, une pluie épaisse et froide tomba soudainement. Il se mit à courir pour essayer de garder ses vêtements secs.




L’entrée de la grotte était très sombre. Thomas décida de s’asseoir sur le sol rugueux pour se reposer. Un bruit étrange résonnait dans l’enceinte de la grotte. Un animal s’en doute, pensa Thomas. Il alla voir plus loin dans la grotte pour vérifier si c’était ou non un ours.

Thomas essayait de garder son calme tout en continuant à avancer, mais il avait très peur. Plus il se rapprochait, plus le bruit était distinct. Il finit par arriver devant un animal.